23 Février 2013
Juger un livre qu’on n’a pas lu est un exercice délicat. Donc je ne m’aventurerai pas sur ce terrain là ! Par contre, énoncer mon avis sur la démarche qui motive d’écrire tel ou tel livre là je vais m’y risquer.
Quelles sont donc les motivations de Madame Marcela Lacub ? Attirer vers elle quelques projecteurs furtifs ? Se faire un peu d’argent de poche ? Régler ses comptes avec des événements liés à sa propre histoire ?
Dans tous les cas, son livre « Belle et Bête » est à mon sens qu’un ramassis de bla-bla bon à donner aux…cochons.
En effet, Dominique Strauss-Khan avait toutes les chances de faire parti de ces Hommes qui peuvent marquer l’Histoire, peut-être pas celle de l’Humanité mais du moins celle d’un pays. Ici en l’occurrence, celle de la France…cet homme me fait penser à un héros d’une Tragédie Grecque ou bien alors au Titanic. Un grand nombre d’individus voulait croire en sa force, en son géni. Il était l’homme capable d’accomplir l’impossible : traverser la Crise, remettre le pays (bien sans mal) à flot…c’était sans compter ses failles invisibles.
L’Insubmersible était un homme. Un homme avec des failles que tout être humain peut avoir.
D’héros politique il est devenu Marquis de Sade incompris ou véritable pervers…à moins qu’il puisse être les deux ?
Après cette déferlante d’accusations, après ce tsunami « médiatique » le concernant, il est nécessaire que tout cela s’apaise. Car dans cette tourmente, que vient apporter le livre « Belle et Bête » ? Pas grand-chose.
Laissons la place aux véritables victimes, laissons-les s’exprimer, se soigner. Laissons aussi, cet homme qui a payé et qui continue de payer pour les actes qu’il a pu commettre. Laissons-le aussi se soigner…
Dans son livre Marcela Lacub décrit DSK comme un cochon, mais, elle, ne serait-elle pas vautour ?
Il est bien trop facile de se nourrir d’un homme déjà à terre.